Le quartier d'affaires de Mumbai (Bombay) avec ses gratte-ciels, les plus hauts d'Inde (Photo Wikipedia)
On constate que la quasi-totalité des villes européennes de plus de 100 000 habitants se lancent dans des projets « smart », déclare John Rossant, président de New Cities Foundation. « C’est-à-dire qui utilisent le big data pour améliorer le fonctionnement des villes et développer l’échange d’informations entre les pouvoirs publics et les habitants. Ces initiatives prennent la forme de nouveaux services numériques » .
C’est à l’Allemagne que revient la palme des villes européennes les plus connectées. C’est aussi le premier pays à avoir misé sur la smart city. En effet, les premiers travaux ont démarré en 2011 avec l’initiative « Morgenstadt ». Ce projet vise à soutenir la transformation de Cologne, Hambourg et Munich. Les urbanistes mettent l'accent sur l'amélioration des réseaux de transport urbain, les installations d'approvisionnement en eau et d'élimination des déchets, ainsi que sur des systèmes d'éclairage et de chauffage plus efficaces pour les bâtiments. De plus, ils explorent le potentiel des systèmes intelligents pour permettre une administration municipale plus interactive et réactive, le développement d'espaces publics plus sûrs et la satisfaction des besoins d'une population vieillissante.
Au Royaume-Uni, Bristol, Glasgow, Milton Keynes et Cambridge construisent leurs propres villes intelligentes. Bristol, par exemple, prévoit de résoudre des problèmes tels que la pollution de l'air et l’assistance aux personnes âgées. Des tests d’automobiles connectées sont également en cours. Des entreprises développent des liaisons sans fil qui permettent aux voitures sans conducteur de communiquer avec l'infrastructure des villes intelligentes et même d'apporter de nouvelles expériences de divertissement.
De son côté, la France compte 25 smart cities, dont plus de la moitié possède moins de 250 000 habitants. Pour la majorité d’entre elles, la solution smart city intègre l’open data, avec la collecte en temps réel des données. Cette collecte permet notamment d’améliorer les services et d’adapter les offres pour répondre aux besoins des administrés. Enfin, de nombreuses villes comme Aix en Provence, Issy-les-Moulineaux, ou Paris privilégient les plateformes participatives en ligne pour donner la parole à leurs habitants pour leur permettre d’être en interaction plus régulière avec leurs administrations locales.
C’est à l’Allemagne que revient la palme des villes européennes les plus connectées. C’est aussi le premier pays à avoir misé sur la smart city. En effet, les premiers travaux ont démarré en 2011 avec l’initiative « Morgenstadt ». Ce projet vise à soutenir la transformation de Cologne, Hambourg et Munich. Les urbanistes mettent l'accent sur l'amélioration des réseaux de transport urbain, les installations d'approvisionnement en eau et d'élimination des déchets, ainsi que sur des systèmes d'éclairage et de chauffage plus efficaces pour les bâtiments. De plus, ils explorent le potentiel des systèmes intelligents pour permettre une administration municipale plus interactive et réactive, le développement d'espaces publics plus sûrs et la satisfaction des besoins d'une population vieillissante.
Au Royaume-Uni, Bristol, Glasgow, Milton Keynes et Cambridge construisent leurs propres villes intelligentes. Bristol, par exemple, prévoit de résoudre des problèmes tels que la pollution de l'air et l’assistance aux personnes âgées. Des tests d’automobiles connectées sont également en cours. Des entreprises développent des liaisons sans fil qui permettent aux voitures sans conducteur de communiquer avec l'infrastructure des villes intelligentes et même d'apporter de nouvelles expériences de divertissement.
De son côté, la France compte 25 smart cities, dont plus de la moitié possède moins de 250 000 habitants. Pour la majorité d’entre elles, la solution smart city intègre l’open data, avec la collecte en temps réel des données. Cette collecte permet notamment d’améliorer les services et d’adapter les offres pour répondre aux besoins des administrés. Enfin, de nombreuses villes comme Aix en Provence, Issy-les-Moulineaux, ou Paris privilégient les plateformes participatives en ligne pour donner la parole à leurs habitants pour leur permettre d’être en interaction plus régulière avec leurs administrations locales.
L’Inde transforme l’essai en partant de zéro pour améliorer le quotidien de ses habitants
En Inde, plus de 400 millions de personnes sont concernées par la transformation des villes en smart cities. De nombreux essais ont par ailleurs été concluants à Mumbai, Delhi et Bangalore. Les smart cities se construisent notamment grâce au plus grand réseau IoT au monde, basé sur la technologie WAN LoRa Low Power. Ce réseau IoT aura une portée et une puissance de signal sans précédent, permettant des communications jusqu'à 50 mètres sous terre. Cela le rend approprié pour une utilisation dans les stations de métro et les parkings, et à travers une demi-douzaine de murs à l'intérieur des bâtiments.
La smart city en Inde permet au pays de poursuivre son développement, autant en local qu’au global, grâce à une nouvelle vision de l’urbanisation. En effet, l’urbanisation indienne fait face aujourd’hui à de nombreux challenges comme les pénuries d’électricité et les nombreux embouteillages quotidiens. Ainsi, les solutions pour les villes intelligentes permettent un meilleur contrôle du trafic, du stationnement de la communication mais aussi une meilleure gestion de l’énergie. Et les ambitions indiennes ne s’arrêtent pas là. La région du Rajasthan a l’intention de développer plus de 3 000 villages intelligents, avec des systèmes utilitaires connectés, une meilleure couverture Wi-Fi, des bibliothèques électroniques et le développement d’outils de santé en ligne.
Ainsi, chaque pays tente de répondre à la congestion de ses villes, grâce à l’implémentation de différents systèmes dédiés comme la gestion des transports et de l’énergie, avec des approches plus ou moins différentes.
Dans un marché émergent comme l’Inde, les nouveaux projets de ville intelligente sortent de terre au quotidien, alors qu’en Europe, la ville intelligente doit être construite autour de infrastructures existantes, avec plus ou moins de difficultés. Une connectivité ultramoderne ultra-rapide et une infrastructure cloud sont indispensables pour l’essor des villes intelligentes.
Ces fondations sous-tendront les applications d'une ville intelligente fondées sur l’Internet des objets. Autour de cet écosystème d’innovation, pourront s’agréger de nouvelles opportunités permettant aux collectivités et aux entreprises des solutions pour améliorer la vie de tous au sein de la ville intelligente.
Anthony Bartolo
President, Mobility, IoT and Collaboration, Tata Communications
La smart city en Inde permet au pays de poursuivre son développement, autant en local qu’au global, grâce à une nouvelle vision de l’urbanisation. En effet, l’urbanisation indienne fait face aujourd’hui à de nombreux challenges comme les pénuries d’électricité et les nombreux embouteillages quotidiens. Ainsi, les solutions pour les villes intelligentes permettent un meilleur contrôle du trafic, du stationnement de la communication mais aussi une meilleure gestion de l’énergie. Et les ambitions indiennes ne s’arrêtent pas là. La région du Rajasthan a l’intention de développer plus de 3 000 villages intelligents, avec des systèmes utilitaires connectés, une meilleure couverture Wi-Fi, des bibliothèques électroniques et le développement d’outils de santé en ligne.
Ainsi, chaque pays tente de répondre à la congestion de ses villes, grâce à l’implémentation de différents systèmes dédiés comme la gestion des transports et de l’énergie, avec des approches plus ou moins différentes.
Dans un marché émergent comme l’Inde, les nouveaux projets de ville intelligente sortent de terre au quotidien, alors qu’en Europe, la ville intelligente doit être construite autour de infrastructures existantes, avec plus ou moins de difficultés. Une connectivité ultramoderne ultra-rapide et une infrastructure cloud sont indispensables pour l’essor des villes intelligentes.
Ces fondations sous-tendront les applications d'une ville intelligente fondées sur l’Internet des objets. Autour de cet écosystème d’innovation, pourront s’agréger de nouvelles opportunités permettant aux collectivités et aux entreprises des solutions pour améliorer la vie de tous au sein de la ville intelligente.
Anthony Bartolo
President, Mobility, IoT and Collaboration, Tata Communications